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Le saviez-vous ? La SFAM sévit aussi en Suisse !

Connu sous le nom d’Indexia Group et propriétaire des magasins « Hubside Store » en France, ce courtier en assurances pour smartphones et tablettes est surtout réputé pour avoir enrichi de 2 milliards d’euros son propriétaire, de manière fourbe et obscène.

Comment s’y est-il pris ? De manière très simple, en vendant des assurances sur un bien de consommation qui gagne de plus en plus de terrain depuis plus de 10 ans, les appareils électroniques de divertissements et communications.

Le principe est simple, vous achetez un téléphone auprès d’un magasin de téléphonie ou d’électronique et au moment de la vente, on vous propose d’assurer ce dernier pour une somme d’environ CHF 20.- par mois.

Au premier abord, rien d’anormal me direz-vous. Mais alors, quel est le problème ?

Eh bien si au départ vous êtes bien prélevé de la somme convenue, vous serez par la suite ponctionné à de multiples reprises dans le même mois, puis de sommes toujours plus importantes et par différents organismes appartenant tous au même groupe.

Le tout naturellement, sans en avoir été notifié aux préalables, telle que pourtant l’exige la loi.

Dans ce cas, il suffit de résilier me direz-vous ! Et bien c’est là toute l’astuce ! C’est un véritable parcours du combattant car vous serez baladé de service client en service client au sein des entités du groupe et c’est alors une guerre d’usure qui se met en place. Et majoritairement, ce sont les clients qui s’épuisent et lâchent l’affaire à moins qu’ils s’engagent dans une bataille judiciaire.

Vous lisez sans doute ces lignes en vous disant sans doute : « comment une telle arnaque peut-elle durer si longtemps, sans que personne ne soit au courant ? »

Parce que la SFAM n’a pas pignon sur rue et que c’est par les magasins FNAC qu’elle a réussi à s’implanter en Suisse. Alors je vous pose la question, si vous achetez le téléphone et contractez l’assurance à la FNAC. Quel sera votre premier réflexe ? Vous adressez à la FNAC ou avec l’assureur que vous ne connaissez pas ?

Je précise qu’à l’heure actuelle, la FNAC dit ne plus travailler avec ce courtier (du moins selon un employé du service client). Néanmoins, cette dernière aura largement bénéficié de ce partenariat puisqu’elle a touché de larges commissions.

De plus, information qui est loin d’être anecdotique, le propriétaire d’Indexia Group détient 11% des actions du groupe FNAC qui compte parmi ses marques les enseignes comme « Darty » ainsi que « Nature & Découvertes », ce qui en fait donc l’actionnaire nr. 2 du groupe.

On ne saurait donc que recommandé aux résidents suisses de faire preuve de méfiance à l’égard de la FNAC et plus particulièrement des services et autres assurances qu’elle vous propose en dehors des autres produits « culturels » qu’elle propose.

Ce d’autant plus qu’Indexia Group a déjà écopé d’une amende de 10 millions d’euros en 2019 pour pratique commerciale frauduleuse et qu’une nouvelle enquête a été transmise au procureur de la République de Paris… et qu’il ne serait donc guère surprenant que ce groupe se retrouve prochainement, à nouveau sur le banc des accusés.

Dès lors, si vous avez contracté une assurance à la FNAC à l’achat d’un de vos appareils multimédias, je ne saurais que trop vous recommander de vérifier vos relevés de comptes depuis la date de souscription… il est probable que vous vous faites également partie des personnes préjudiciées.

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